Diluer
Y a mon glacier qui veut tout mixer,
Prendre les parfums, les mélanger,
J’ai perdu le goût le nez dans l’cornet,
À se mondialiser, tout va se diluer.
Très con, citoyen du monde homogénéisé,
Les consommateurs abondent, individualisés,
D’Osaka au Sri Lanka, de Vegas à Palavas,
À quoi bon voyager pour s’taper les mêmes ciné-cités,
Du multiplex à botox, bourré aux bimbos sans Gore-Tex,
Influenceurs sans doctorat, décérébrés en fashionistas,
Tes racines et ton futur sont dans ta carte culture,
Porter les mêmes fringues et mater mêmes films,
Noyé au navet pour teubés de mangas et d’animes,
Dans le divan d’la diva, graissé aux chips paprika,
Assez loin de Gattaca, à végéter, en Végéta.
Finir en petit pois, au fond du classement PISA,
Y a mon glacier qui veut tout mixer,
Prendre les parfums, les mélanger,
J’ai perdu le goût le nez dans l’cornet,
À se mondialiser, tout va se diluer.
Oublie ton dialecte pour nos fils c’est de la flûte à bec,
Le dernier des poilus, sa statue finira aux invendus,
Gengis Khan c’est plus un gol, mais un film dans une bagnole,
Dévoyer sa langue pour parler franglais, trop occupé,
À streamer les mêmes zics et mater les mêmes clics,
Pour des Tiktokeuses en slips et des biscoteaux en jeep,
Croyant s’enrichir à bouffer et r’cracher de la diversité,
Comme des bleue-bites on s’est tous fait uniformiser,
Dans les galeries marchandes, et y galérer comme Zombieland,
On zappe sur la même chaîne, et même télécommande.
De Bahia à l’Utah, de Denver à Honfleur,
À quoi bon prendre la voiture pour s’taper la même culture,
Y a mon glacier qui veut tout mixer,
Prendre les parfums, les mélanger,
J’ai perdu le goût le nez dans l’cornet,
À se mondialiser, tout va se diluer.
Abreuvé de chorégraphies pour célébrer ceux qui s’glorifient,
Démocratisant la pornographie, à 9 ans t’as déjà mis des selfies,
Beauté en poulet de batterie, si c’est gratuit c’est toi l’produit,
Globalisant la dépossession, pour l’expansion de not’ dépression
Affaissé sur nos systèmes XP, chopper un œdème de canapé,
En lingette urbaine hygiénique, tu passes ta vie dans les boutiques,
Tu te crois sympathique et exclusif, t’es qu’une réplique dans le décoratif,
Honteux d’son héritage, comme une pute de son maquillage,
À l’orale comme à l’anale, ta langue régionale meurt à l’agonie,
Même au fond de l’Ardèche, t’as des fins de phrase en wesh.
Du Panama au Pays-Bas, du Gabon à Montluçon,
À quoi bon prendre la voiture pour s’taper la même culture,
Y a mon glacier qui veut tout mixer,
Prendre les parfums, les mélanger,
J’ai perdu le goût le nez dans l’cornet,
À se mondialiser, tout va se diluer.
Y a mon glacier qui veut tout mixer,
Prendre les parfums, les mélanger,
J’ai perdu le goût le nez dans l’cornet,
À se mondialiser, tout va se diluer.
Un sentiment
Du ketchup sur une meuf,
c’est un condiment.
Un mouton sans opinions,
C’est un ruminant.
Une gastro au boulot,
C’est un inconvénient.
Un aveugle en Beagle,
Ça prend son temps.
Les baskets sans chaussettes,
C’est odorant.
5 contre 1, au coup d’poing…
Non, c’est un sentiment.
Sentiment d’insécurité,
l’impression de m’être trompé,
J’suis pas dans la réalité,
Ça vient de moi j’vais consulter.
Sentiment d’insécurité,
l’impression de m’être trompé,
J’suis pas dans la réalité,
Ça vient de moi j’vais consulter.
De l’acné sous le bonnet,
C’est adolescent.
Un dessert au minster,
c’est un peu violent.
Un herpès de princesse,
C’est auto-collant.
La tumeur d’un boumeur,
c’est un testament.
Un artiste, socialiste,
C’est un résistant.
Car-jacking dans le parking…
Non, c’est un sentiment.
Sentiment d’insécurité,
l’impression de m’être trompé,
J’suis pas dans la réalité,
Ça vient de moi j’vais consulter.
Sentiment d’insécurité,
l’impression de m’être trompé,
J’suis pas dans la réalité,
Ça vient de moi j’vais consulter.
Un retard à la gare…
c’est sans remboursement.
Un bouquin dans un grille-pain,
C’est un accident.
Sacoche en cuir pour t’instruire,
C’est un enseignant.
Un gavroche pour la gauche,
Ça c’est un sans-dent.
Une manif sans motif,
C’est un étudiant.
Une machette dans la tête…
Non, c’est un sentiment.
Sentiment d’insécurité,
l’impression de m’être trompé,
J’suis pas dans la réalité,
Ça vient de moi j’vais consulter.
Sentiment d’insécurité,
l’impression de m’être trompé,
J’suis pas dans la réalité,
Ça vient de moi j’vais consulter.
Dans un flash je vois une vache,
C’est un ouragan.
Un burnout et puis t’es out,
C’est ton remplaçant.
C’qui hérisse chez Meurice,
C’est condescendant.
Condamner sans juger,
C’est son opposant.
La colère dans ma chair,
C’est un soulèvement.
Ton filleul dans l’cercueil…
Non, c’est un sentiment.
Sentiment d’insécurité,
l’impression de m’être trompé,
J’suis pas dans la réalité,
Ça vient de moi j’vais consulter.
Sentiment d’insécurité,
l’impression de m’être trompé,
J’suis pas dans la réalité,
Ça vient de moi j’vais consulter.
Rodéo
J’ferai bien une carrière dans le cirque Pindere,
Mais je suis pas une lumière sur ma roue arrière.
J’ferai bien une carrière dans le cirque Pindere,
Mais je suis pas une lumière sur ma roue arrière.
Mate, je suis l’acrobate, mate comme ça je vous épate,
J’fais la course, je mets les gaz, tout le monde tousse dans le gymnase.
J’suis le génie des pistes cyclables, en selfie sur mon portable.
J’sors de la route, j’invente mes codes, sur le piéton c’est pas commode.
Une infraction toutes les minutes, le fanfaron à ça de la chute.
Au gravillon que je l’impute, c’est le rejeton que je percute.
Évidemment sans porter de casque, j’fais tout pour qu’on m’démasque,
Car la police sans tamponner, sans qu’ils punissent sont dégoûtés.
Pas la peine pour les amendes, j’ai l’avocat qui veut m’défendre.
J’ferai bien une carrière dans le cirque Pinder,
Mais je suis pas une lumière sur ma roue arrière.
J’ferai bien une carrière dans le cirque Pinder,
Mais je suis pas une lumière sur ma roue arrière.
Pas un assassin mais un circassien récidiviste, contorsionniste.
Entre les files je me faufile, et dans la foule pour que ça soûle.
J’me fais le tunnel en décibels, et aux grands-mères ça fout les nerfs.
Sans silencieux j’roule en thermique, je suis dangereux, je suis une tique.
Un peu plus près des véhicules, j’risquais d’perdre un testicule.
Aller retour chez la nourrice, dans la tour chez mon grossiste.
Aucun feu rouge en milieu urbain, croyez-moi j’suis daltonien.
J’ai frôlé un nouveau-né et esquivé la petite mémé.
Pour l’moral je suis l’sapeur, le cas social de l’emmerdeur.
J’ferai bien une carrière dans le cirque Pinder,
Mais je suis pas une lumière sur ma roue arrière.
J’ferai bien une carrière dans le cirque Pinder,
Mais je suis pas une lumière sur ma roue arrière.
Pour le culturel festivalier, j’suis l’rebelle des délaissés.
Dans un p’tit film subventionné, et on m’a même récompensé (ouais).
Faut bien comprendre le pédigrée, j’suis une victime pour France Télé.
L’équilibriste des journalistes, le funambule des incrédules.
Le trapéziste des humanistes et l’histrion de Libération.
Encore un peu pour ces messieurs, je serais même un audacieux.
Vie romancée de p’tits quartiers mais sans jamais y mettre les pieds…
Le festival des pompes cirées à glorifier des meurtriers.
J’ferai bien une carrière dans le cirque Pinder,
Mais je suis pas une lumière sur ma roue arrière.
J’ferai bien une carrière dans le cirque Pinder,
Mais je suis pas une lumière sur ma roue arrière.
Au coeur de la raison
Quand le cœur a ses raisons,
La raison n’a plus qu’à se pendre
À trop d’cœur tu perds raison,
C’est un leurre à s’y méprendre,
En donneur de bonnes leçons,
Comme un prêtre, avant d’se pendre,
D’un seul geste, ce qui est bon,
On serait frères, chanté en chœur,
Pour oublier ta propre sœur.
La raison a un cœur, ouais…
Que le cœur met sous tension,
La raison a un cœur, ouais…
Pour un cœur sans solution.
Le cœur s’entête à se croire prophète
Et sans raison, aucune vision
Le cœur s’entête à se croire prophète
Et sans raison, aucune vision
Menton r’dressé, d’l’argent de côté
De ton balcon type haussmannien,
Drapé d’une grande générosité
Avec du fric, qui n’est pas le tien,
Appeler aux dons de la naïveté,
Les yeux rivés vers le lointain
Juste à côté y a ton prochain,
Et lui aussi un crève-la-faim.
Joue pas l’messie c’est un des tiens.
La raison a un cœur, ouais…
Que le cœur met sous pression,
La raison a un cœur, ouais…
Pour un cœur sans solution.
Le cœur s’entête à se croire prophète
Et sans raison, aucune vision
Le cœur s’entête à se croire prophète
Et sans raison, aucune vision
Ça fait preuve d’humanité,
Et se contrefout de l’ordonner,
Aux grandes manœuvres de charité,
Les bras en croix tel le curé,
L’hostie d’sournois on t’l’a carrée,
Pour te museler le raisonné,
De l’avarice tu seras traité,
Par la police de la bonté,
Vrais nombrilistes de bénitiers.
La raison a un cœur, ouais…
Que le cœur met sous pression,
La raison a un cœur, ouais…
Pour un cœur sans solution.
Le cœur s’entête à se croire prophète
Et sans raison, aucune vision
Le cœur s’entête à se croire prophète
Et sans raison, aucune vision
Vouloir sauver le monde entier, c’est une pensée de cours d’récré
Rempli d’morale et d’illusion,
En radical sans prévision,
Une rédemption à espérer ?
Seule prophétie à l’énoncé,
L’arche de Noé pour tous couler,
Finir noyé, le créateur, A eu raison, de ces nageurs.
La raison a un cœur, ouais…
Que le cœur met sous pression,
La raison a un cœur, ouais…
Et pour un cœur sans solution.
Le cœur s’entête à se croire prophète
Et sans raison, aucune vision
Le cœur s’entête à se croire prophète
Et sans raison, aucune vision
Le cœur s’entête à se croire prophète
Et sans raison, aucune vision
Le cœur s’entête à se croire prophète
Et sans raison, aucune vision
Jogging
Veste de sport sans effort
Médaille d’or des transports,
C’est ton style, ce textile,
La démarche crocodile.
En jogging à Deauville,
Le costard de tes deals,
La croisette en claquettes,
C’est la vue sur chaussettes.
La tenue exigée,
Pour ton pass KFC.
Touche la cime, roi de la frime, ça vient de Chine,
En jogging, en jogging, en jogging.
Touche la cime, roi de la frime, ça vient de Chine,
En jogging, en jogging, en jogging.
Pas poly, mais ester,
Fred Astaire en Nike Air,
Le gotha sans coton,
Le lycra chez Vuitton,
L’élasthanne à Lausanne,
En banane gentleman.
Le bijou bien doré,
C’est compris dans le prix,
c’est…
La tenue exigée,
Pour ton pass KFC.
Touche la cime, roi de la frime, ça vient de Chine,
En jogging, en jogging, en jogging.
Touche la cime, roi de la frime, ça vient de Chine,
En jogging, en jogging, en jogging.
En miteux, le mytho,
Au mitard des matons,
En calèche trottinette,
Loin d’Marie-Antoinette.
Y a que nique, que tu niques,
V.M.H que tu fâches.
Souple et doux au toucher,
C’est compris dans le prix,
c’est…
La tenue exigée,
Pour ton pass KFC.
Touche la cime, roi de la frime, ça vient de Chine,
En jogging, en jogging, en jogging.
Touche la cime, roi de la frime, ça vient de Chine,
En jogging, en jogging, en jogging.
Sandalettes de poète,
Internet en survêt,
C’est la classe au palace,
Dans la glace j’vois ton ass.
Validé, éprouvé,
Au lancer du mortier,
C’est compris dans le prix,
c’est…
La tenue exigée,
Pour ton pass KFC.
Touche la cime, roi de la frime, ça vient de Chine,
En jogging, en jogging, en jogging.
Touche la cime, roi de la frime, ça vient de Chine,
En jogging, en jogging, en jogging.
Touche la cime, roi de la frime, ça vient de Chine,
En jogging, en jogging, en jogging.
Touche la cime, roi de la frime, ça vient de Chine,
En jogging, en jogging, en jogging.
Bunkers et portes ouvertes
Femmes d’affaires éprises de liberté, sans frontières elles privatisent leur sécurité,
Des working girls à escorter, pour les exfiltrer jusqu’au métro ligne B,
Du plexiglas devant la Tour Eiffel, et un mot de passe pour ton lave-vaisselle,
Des blocs béton au marché de Noël, protection vin chaud pour ces demoiselles,
Cadenassé aux abus ton joli vélo, mal au cul on te l’a déjà pécho, (c’est de l’Abu)
Caser tes gosses au parc grillagé, une cage à mômes scrutés sous barbelés,
Sol molletonné à la cour de récré, pour y rentrer… ta carte d’identité,
Les miradors sont ton seul décor, habité dans le neuf à côté des keufs
Militante sans restriction, finir à l’appart en zone de rétention,
Tu as voulu casser ta porte
Ta maison le vent l’emporte
Clôturé dans ta résidence, à cracher sur le protectionnisme,
Derrière tes cam de vigilance, toi qui réclames du mondialisme,
Grillade au grillage grillé à grailler, ton blindage pépé c’est du bidon,
Ton voisin veut t’dépanner, mais la merguez reste coincée, (coincée)
Tu t’affirmes sans-frontiériste, mais tu t’enfermes le progressiste,
T’es le boomer qui fout le camp, comme un blanc qui boit rouge,
C’est la peur du changement, où tout se fige et rien ne bouge,
Ton continent en mobilité globale, c’est de l’incontinence en cellule carcérale,
C’est du bonheur dans un bunker, t’es le protecteur mais de ton intérieur.
Tu as voulu casser ta porte
Ta maison le vent l’emporte
Un château médiéval on t’a construit, en expérimental t’ouvre notre pont-levis,
L’insubmersible troué comme une raquette, T’écopes notre paquebot à l’épuisette,
À double tour pour ta boîte aux lettres, quand le japonais laisse sa porte ouverte,
Se promener en regardant ses pieds, quand le polonais pense qu’à flâner,
Un sas c’est sensass, aux sangsues des cassos, une issue aux soucis,
Mais voilà t’es sous cloche t’as gagné, c’est la surchauffe en surprotégé,
Embullé dans ta frontière mobile, tu te méfies comme le reptile,
T’es en playlist pour être tranquille, mais t’es plus tout seul sur cette île,
Tu as cassé notre porte d’entrée, pour t’cadenasser dans les WC. (wc)
Tu as voulu casser ta porte
Ta maison le vent l’emporte
Tu as voulu casser ta porte
Ta maison le vent l’emporte
Art comme
De penser, t’es condamné,
Placardé chez les droitiers,
Fallait être du bon côté,
Te voilà sur le bûcher.
Pluralité monochromée,
Égalité différenciée,
Liberté de bâillonner,
La tolérance de censurer.
C’est de l’art comme, comme
C’est de l’art comme, comme
Des consortiums, sium
Et je dégomme, gomme
Tout ce qui est pas comme, comme
Pour mieux qu’on somme, somme, somme
C’est de l’art comme, comme
C’est de l’art comme, comme
Des consortiums, sium
Et je dégomme, gomme
Tout ce qui est pas comme, comme
Pour mieux qu’on somme, somme, somme
Le doigt prêt sur le bouton,
Le couperet d’la punition,
Calibré pour sanctionner,
Censurer pour éduquer.
Les censés de la bien-pensée,
Ces censeurs, de grands seigneurs,
Ça dépasse le CSA,
N’y a qu’un pas à ce niveau-là.
C’est de l’art comme, comme
C’est de l’art comme, comme
Des consortiums, sium
Et je dégomme, gomme
Tout ce qui est pas comme, comme
Pour mieux qu’on somme, somme, somme
C’est de l’art comme, comme
C’est de l’art comme, comme
Des consortiums, sium
Et je dégomme, gomme
Tout ce qui est pas comme, comme
Pour mieux qu’on somme, somme, somme
C’est à vous pour les gauchers,
Au quotidien, c’est la nausée,
De péquenots trop francisés,
À FranceTélé, l’immunité.
Un public sur le volet,
Blanc et vide comme mon évier,
Sourires et claps robotisés,
Sous formol sur des années.
C’est de l’art comme, comme
C’est de l’art comme, comme
Des consortiums, sium
Et je dégomme, gomme
Tout ce qui est pas comme, comme
Pour mieux qu’on somme, somme, somme
C’est de l’art comme, comme
C’est de l’art comme, comme
Des consortiums, sium
Et je dégomme, gomme
Tout ce qui est pas comme, comme
Pour mieux qu’on somme, somme, somme
Ninja bourgeois
Panoplie du corbillard,
Invisible dans le brouillard,
J’ai lâché mon beau peignoir,
M’éloignant d’mon beau manoir.
Aussi fin qu’une page buvard,
Préparé pour la bagarre,
Pantalon et sweat en noir,
Déguisé en vrai lascar,
Encore en bouche un peu de caviar,
En cagoule et accessoires,
Je vais jouer les communards.
Je casse, je tache, j’encrasse, j’déplace, j’caillasse, en Fantômas, fugace.
Et je casse, casse, casse,
Et je casse, casse, casse.
Je suis, je suis…
Le ninja, fils d’avocat,
Cul et chemise du magistrat.
En garde à vue j’ai fait ma mue,
Un peu grondé, j’ai frissonné,
Mais j’ai le prépuce d’un relaxé.
Comme mon daron, l’soixante-huitard,
Nous finirons en bleu, costards.
Ma puberté m’fait enrager,
Un peu flippant 30 ans passés,
À coup de barre un peu rouillée,
Sur une banque aux vitres brisées,
Devant l’smicard derrière l’guichet,
Tout enivré, je m’appelle André,
Je crache ma haine contre les croisés
Et qu’en bien même, jamais croisé.
Texto « Justine… ferme pas à clef…
Encore une banque et j’rentre dîner ».
Je casse, je tache, j’encrasse, j’déplace, j’caillasse, en Fantômas, fugace.
Et je casse, casse, casse,
Et je casse, casse, casse.
Je suis, je suis…
Le ninja, fils d’avocat,
Cul et chemise du magistrat.
En garde à vue j’ai fait ma mue,
Un peu grondé, j’ai frissonné,
Mais j’ai le prépuce d’un relaxé.
Comme mon daron, l’soixante-huitard,
Nous finirons en bleu, costards.
Enfin le repos du grand guerrier,
En Tesla vers le Touquet,
Dans la maison de l’héritier,
Un p’tit verre de Grand Marnier.
Prochaine manif organisée,
À ma daronne mes fringues souillées,
Prochaine machine 40 degrés,
Contre tout pour vous faire chier,
Aussi creux que mes pensées,
Un révolté embourgeoisé.
Je casse, je tache, j’encrasse, j’déplace, j’caillasse, en Fantômas, fugace.
Et je casse, casse, casse,
Et je casse, casse, casse.
Je suis, je suis…
Le ninja, fils d’avocat,
Cul et chemise du magistrat.
En garde à vue j’ai fait ma mue,
Un peu grondé, j’ai frissonné,
Mais j’ai le prépuce d’un relaxé.
Comme mon daron, l’soixante-huitard,
Nous finirons en bleu, costards.
Blokétéwok
En hégémonie de l’apôtre,
Culpabiliser les nôtres,
Le kit à penser, moraliser,
Discriminer, démoraliser,
Colonial en focal,
En obsession raciale,
Bloqué t’es woke, woke,
Bloqué t’es woke, woke,
Bloqué t’es woke, woke,
Bloqué t’es woke, woke.
À former ou enfermer,
À plat ventre et s’excuser,
Essayer de leur expliquer,
Aux ouvriers, et aux fermiers,
ForcÉment privilégiés,
Ce mal blanc bien trop usé,
Bloqué t’es woke, woke,
Bloqué t’es woke, woke,
Bloqué t’es woke, woke,
Bloqué t’es woke, woke.
Décortiqués et surveillés,
Sur des œufs on va ramper,
Progressisme en despotisme,
Au fanatisme du wokisme,
L’emmerdeur des pays riches,
Nourri au beurre, et aux pois chiches.
Bloqué t’es woke, woke,
Bloqué t’es woke, woke,
Bloqué t’es woke, woke,
Bloqué t’es woke, woke.
Sonder les reins et les coeurs
Pour finir dans la terreur,
L’appropriation sous ton toit,
C’est banni par leur foi,
Aux générations des offusqués,
À surtout, pas mettre des…
Dreadlocks, sur un Danois,
Tomahawks, sur un Chinois
Pencho, sur un Esquimau
Fuseau, sur un Banaro
Bandana, sur un Quechua,
Faux nez sur un Japonais,
Shampoing sur un pingouin,
Mon Cousin, sur un dauphin,…
Ersilia, dans Wikipédia
Bloqué t’es woke, woke,
Bloqué t’es woke, woke,
Bloqué t’es woke, woke,
Bloqué t’es woke, woke.
Éveillé énervé c’est le café,
Tu détestes faire la sieste ?
Révulsé, excité, prends un thé,
Trop high-tech, fais un break,
Sous la couette l’oreiller,
On s’en fout, d’mettre des…
Hindiennes sur une draisienne,
Un lama, sur un Lada,
Allemand dans une Trabant,
Un cure-dent dans un Afghan,
Carburant sur un volcan,
Mon caleçon, sur un Beauceron,
Une poitrine, sur ma cousine,
Delogu dans un docu,
Delogu dans un docu,
Delogu dans un docu…
Bloqué t’es woke, woke,
Bloqué t’es woke, woke,
Bloqué t’es woke, woke,
Bloqué t’es woke, woke.
Robin de Blois
Ouvrier, désoeuvrés,
élections, faut voter,
Isoloir, menacés,
il est temps de l’appeler…
Le collant trop serré
Ménestrel en berret
La bidoche en débord,
sous sa kaape, tricolores
Que des flèches, sans épées,
Pas Gérard mais L’archet.
Ouais Robin, bande encore,
sur son arc, sans effort
Sorti des fagots (Oooo)
Il est l’heure du pipeau
Tire à l’arque, tire à l’arque,
tire à l’arque, tire à l’arque,
Républicain
Tire à l’arque, tire à l’arque,
tire à l’arque, tire à l’arque,
Républicain
Nottingham
à Panam,
Dans les bois,
vrai bourgeois,
Pour leurs fiefs,
C’est la liesse.
Ouais Robin, bande encore,
sur son arc, sans effort
Sorti des fagots
Il est l’heure du pipeau
Tire à l’arque, tire à l’arque,
tire à l’arque, tire à l’arque,
Républicain
Tire à l’arque, tire à l’arque,
tire à l’arque, tire à l’arque,
Républicain
Au recettes éventées
L’électeur, ce gibier
sur leurs têtes festoyer
Leur bulletins digérés
Flèches dans le mille,
centre-ville, vie facile
Digicodes, loin des codes,
Ouais Robin, bande encore,
sur son arc, sans effort
Sorti des fagots
Il est l’heure du pipeau
Tire à l’arque, tire à l’arque,
tire à l’arque, tire à l’arque,
Républicain
Tire à l’arque, tire à l’arque,
tire à l’arque, tire à l’arque,
Républicain
Ouais Robin, bande encore,
sur son arc, sans effort
Sorti des fagots
Il est l’heure du pipeau
Jeunesse
L’enfant bien né et bien peigné, le Léo ment,
En fausse racaille sur l’escalier, il pose fièrement.
Obnubilée par la race et par le sang,
Roka est éblouie par trop de blanc.
A trop baiser le drapeau palestinien,
Pour les quartiers , les bulletins,
Ils niquent la France et tous les siens.
Alors pose ton bluff, t’es pas, l’estinien.
Au nom du Front des castors,
D’la bien pensance couleurs pastèque,
De Némésis à Crépol, à tous ces incolores.
Leurs seules promesses, c’est une balle dans la tête.
Violence verbale ?
(député)
fiché S ?
(député)
Antisémite ?
(député)
Pro-Hamas ?
(député)
Et Louis Boyard ?
La jeunesse emmerde le Front Populaire !
La jeunesse emmerde le Front Populaire !
La jeunesse emmerde le Front Populaire !
La jeunesse emmerde le Front Populaire !
La jeunesse emmerde le Front Populaire !
La jeunesse emmerde le Front Populaire !
De ce front de merde, le soleil sur la nupe,
Tous aveuglés, les français sont encore dupes,
Union de l’entre tour à faire la pute,
Pour garder son poste, ouais c’est ça leur but.
Démeric Caron et Jean-Luc mélenchon
Faire carrière, pour unique révolution.
Petite pensée aux sans habitations, (oooooo)
oui, mais après une bonne restauration. (aaaaaa)
Violence verbale ?
(député)
fiché S ?
(député)
Antisémite ?
(député)
Pro-Hamas ?
(député)
Et Louis Boyard ?
La jeunesse emmerde le Front Populaire !
La jeunesse emmerde le Front Populaire !
La jeunesse emmerde le Front Populaire !
La jeunesse emmerde le Front Populaire !
La jeunesse emmerde le Front Populaire !
La jeunesse emmerde le Front Populaire !
OQTF
Au cul, au cul, au cul, t’es f
Au cul, au cul, au cul, t’es f
Au cul, au cul, au cul, t’es f
Au cul, au cul, au cul, t’es f
Elles prônent la vertu, les poings levés en l’air,
Mais applaudissent Katenainsse, qui a donné la paire.
Contre les rutes, ça élargit l’trottoir,
Agresseur de jupes, d’un simple regard.
Changez-moi ce décor, pour Caro de Haas
Pour que ces porcs aient encore plus d’espace.
Au cul, au cul, au cul, t’es f
Au cul, au cul, au cul, t’es f
Au cul, au cul, au cul, t’es f
Au cul, au cul, au cul, t’es f
Le silence est d’or, quand il ne s’agit pas des leurs,
Mais pour toutes les autres, elles n’ont que des pleurs.
Vos tweets s’envolent, pour des causes bien choisies,
Aux victimes de viols, si t’es blanche t’oublies.
Pas une semaine sans que des vies soient brisées,
Si y a OQTF, alors leurs voix sont muselées.
Au cul, au cul, au cul, t’es f
Au cul, au cul, au cul, t’es f
Au cul, au cul, au cul, t’es f
Au cul, au cul, au cul, t’es f
Aux assos subventionnées, une seule priorité.
Pas nos filles, nos mères, pour les protéger,
Mais des mineurs isolés, à la quarantaine bien tassée,
Fermez-les à clef, vos chasteté,
De ces pardonnés, chopez pas d’MST.
Mais rassurez-vous les filles,
les féministes,
sont sur l’inclusif.
On est sauvé
Au cul, au cul, au cul, t’es f
Au cul, au cul, au cul, t’es f
Au cul, au cul, au cul, t’es f
Au cul, au cul, au cul, t’es f
Terre inconnue
En la rencontre d’un peuple
Loin des villes
Loin du vide
Loin du weed
Sans weed,
Sans weed.
Zones fondatrices
Sans artifices
Loin du blé
Près des blés
Sans weed,
Sans weed.
Sans couteaux
Que des faux
Authentique
Sans synthétique
Sans weed,
Sans weed.
Zones rurales
Ancestrales
Sans capital
Loin du Graal
Sans weed,
Sans weed.
Zones protégées
Sans escaliers
En terre promue
Terre inconnue
Sans weed,
Sans weed.
En décolleté
Femmes apaisées
Près des blés
Loin des cités
En décolleté
Femmes apaisées
Près des blés
Loin des cités
Sans weed,
Sans weed.